Étancheur

Nous retrouvons l’étancheur dans des entreprises du BTP spécialisées dans l’isolation thermique, et parfois phonique, des bâtiments industriels principalement. Il s’assure de protéger toutes les parties des bâtiments exposées au vent, au froid, et à l’humidité, en appliquant des couches d’étanchéité, telles que la résine de synthèse, des membranes préfabriquées quand il s’agit de surfaces verticales. Il s’occupera plus particulièrement des réservoirs d’eau, des barrages hydrauliques, des murs de soutien… Tu peux te former à ce métier via les formations en apprentissage et en continu proposées par le BTP CFA Hauts-de-France, dans son centre de formation de Marly. De nombreuses entreprises recherchent des étancheurs formés et aguerris, dans le bassin du valenciennois et le Hainaut, à Beuvrages, à Saultain, à Maubeuge, à Rouvignies, à Bruay-sur-l’Escaut, à Monchaux-sur-Écaillon, à Cambrai, à Beaudignies, à Berlaimont et à La Capelle.

S’il est un expert de l’isolation d’un bâtiment, à la fois thermique et phonique, c’est assurément l’étancheur (ou étanchéiste) ! Il réalise les revêtements d’étanchéité pour tous types de construction, les infrastructures industrielles, les nouvelles constructions, les résidences rénovées…C’est le professionnel du bâtiment qui se charge d’assurer la résistance au froid et à l’humidité des façades, toits, murs de soutien, réservoirs d’eau, barrages hydrauliques…Pour bien faire son travail, l’étancheur est d’abord minutieux, pour préparer les surfaces. Il est aussi polyvalent, car il se peut qu’il réalise des petits travaux de maçonnerie, tels que le ragréage d’un sol (mettre un enduit de finition sur une surface maçonnée). Les résines d’étanchéité de synthèse, les membranes préfabriquées font partie de ses meilleures alliées. Mais pas seulement ! Pour réussir l’étanchéité d’une toiture-terrasse en béton ou en tôle d’acier par exemple, qui répond à des normes spécifiques, le couvreur étancheur (autre petit nom de l’étancheur, qui est souvent aussi couvreur) doit savoir utiliser un grand nombre d’outils :  des marteaux perforateurs pour percer les trous dans le béton avant de poser les solins, des cutters à lame croche pour découper le bitume existant ou encore des grignoteuses pour découper la tôle…Il doit également savoir manier des truelles langue de chat pour maroufler les joints d’étanchéité– c’est-à-dire appliquer une toile sur une surface avec de la colle forte (maroufle). Bref, tout un langage plutôt imagé pour qualifier un métier qui s’avère finalement bien poétique.